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quarta-feira, 29 de setembro de 2010

LE MAGNÉTOPHONE DES AÈDES

Caros Leitores

Na extrema necessidade de um pouco de bom humor, anexo aqui um texto que conheci ano passado de um outro blog em francês feito pelo pessoal do Cercle de Musicologie de Montréal, Université de Montréal. Tudo iniciativa dos alunos e olha que maneiro o logotipo deles! Deu até inveja branca!


O link do blog é: http://cercledemusicologie.unblog.fr/ e o link do site é: http://www.cercledemusicologie.com/

O texto é engraçadíssimo e faz parte de uma série de postagens, uma troca de cartas entre o "Fou-thèse" (Louco-Tese) e o "Pro-thèse" (Pró-Tese). Escolhi este texto que é um desabafo do Louco-Tese, que então narra as desventuras de se lançar no ignoto, coisa que acontece quando decidimos escrever uma tese.

Acredito que você "thésard" irá se identificar.

Saudações deste blogueiro!
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LE MAGNÉTOPHONE DES AÈDES

Jour 26 de ma rédaction
226 jours avant la remise de la première version de ma thèse

13h00 – Dans mon bureau

Chère Pro-thèse,

En lisant ta dernière lettre, j’étais pétrifié d’admiration à ton endroit. Comme tu es productive! Comme tu es active! Tu sembles bondir avec grâce d’une tâche à l’autre, telle une agile gazelle intellectuelle, le pied léger, le nez au vent, un livre à la main, une présentation Power Point sous le bras. Et je suis sûr qu’à travers tout ça, tu réussis à rester toujours très bien habillée.

D’accord, je sais bien que les gazelles n’ont ni main ni bras. Et qu’on ne saurait tenir des documents Power Point à la hauteur de son aisselle. Mais tu pardonneras la médiocrité de mes métaphores quand je t’aurai conté l’ampleur de mon malheur : j’ai été victime de blocage!

Pas un petit blocage, là, quelque chose de gros. Le Kilimandjaro des blocages. Le vide. La stérilité. Le trou noir. La ligne horizontale sur l’électrocardiogramme de ma créativité. La goutte de sueur qui perle lentement à la base de ma nuque et qui glisse le long de ma colonne vertébrale, le temps d’une éternité, laissant derrière elle comme un sillon brûlant. Le cerveau qui tourne à vide, incapable de s’activer, sauf pour répéter en boucle: « Mais pourquoi me suis-je embarqué dans une entreprise aussi décourageante et futile? Pourquoi une thèse en musicologie? Pourquoi? Alors qu’on manque de bras dans le domaine de la santé!»

J’ai failli tout abandonner plus d’une fois. Puis je me suis repris en main. Il le faut. Mon co-directeur de thèse m’attend demain. Je dois lui montrer le début de mon chapitre un. Je prends les grands moyens : je sors. Au diable mon bureau poussiéreux! Je vais travailler dans un café. Mon sac à dos est prêt, plein à craquer de l’essentiel de mes livres et de mes papiers, plus mon portable. Je pars. Je suis parti.

Le même jour, 14h05 – dans un café

Ça m’a pris un peu de temps, mais me voici installé. J’ai été un peu retardé. Le temps était incertain, j’ai dû ouvrir la télé à Météo Média pour savoir si je devais mettre mon imper ou mon coupe-vent. Les publicités n’en finissaient plus puis je suis tombé sur un reportage très pertinent sur les différentes sortes de pollen. Je te raconterai.

Enfin, il a fallu trouver le bon café. Pas facile! Ceux qui sont vraiment bien, avec une place en vitrine, sont toujours pleins. Si je recherche les vitrines, c’est pour avoir de la lumière, du beau soleil qui vient éclairer mon clavier bourdonnant d’activité. Et peut-être même une petite brise, car parfois on ouvre les fenêtres des cafés. Et parfois les feuilles s’envolent et il faut aller les chercher à quatre pattes jusque sous les roues d’un camion. Mais c’est une autre histoire.

J’ai enfin trouvé un café agréable, avec une table en vitrine. J’ai de la lumière. Et des gens qui regardent. Oui, je l’avoue, j’aime bien que les gens me voient travailler. J’imagine qu’ils admirent ma concentration, mon courage, ma persévérance (s’ils restent assez longtemps pour voir tout ça, évidemment), et ça m’encourage. Ou, à tout le moins, ça me porte à avoir l’air occupé.

Ça y est. Je suis installé, mon ordinateur fait entendre sa respiration rassurante. Je me lance. Je travaille. Je thèse.

Le même jour, 14h35 – au café

J’ai mal au coeur. C’est sans doute dû au fait que j’ai bu trois cafés en trente minutes. Il me semble que ça ne se fait pas, de rester dans un café sans consommer. J’ai peur d’exaspérer le serveur en occupant une table trop longtemps, alors je consomme. Mais je ne suis pas habitué de boire autant d’espresso. Enfin, ça va peut-être me faire débloquer (au sens littéraire du terme, on se comprend).

En tout cas, je l’espère, car le blocage est une sensation extrêmement pénible. Comme si je devais pelleter une montagne de gravier avec une cuillère à café. Je suis devant la montagne, je regarde le gravier… la cuillère… le gravier… Bon tu comprends l’idée. Au bout de quelques jours de ce régime, j’ai essayé diverses choses pour m’en sortir :

1) Écrire à la main. Je ne sais plus qui m’a suggéré ça, mais c’est vraiment nul. C’est comme changer ma cuillère à café pour une fourchette à dessert.

2) M’enregistrer tandis que je parle. Avec quoi on s’enregistre, de nos jours? J’ai perdu un peu le fil de la technologie, de ce côté. Et je refuse d’investir dans un gadget que je ne suis même pas sûr d’utiliser plus de trois fois. J’ai donc ressorti un mini-magnétophone absolument archaïque (je suis sûr que les aèdes en utilisaient de semblables). J’ai baragouiné comme j’ai pu devant ce qui semblait être le micro intégré. Mais les piles étaient sans doute un peu fatiguées, car quand je les ai remplacées par des neuves pour me réécouter, je sonnais comme dans un sketch de François Pérusse, ce qui me déconcentrait complètement. De toute façon, honnêtement, je ne disais pas grand-chose d’intelligent.

3) En parler autour de moi, expliquer mon projet à quelqu’un. J’ai invité un ami à souper pour abuser de son oreille. Très gentil, il a fait semblant de trouver palpitant mon sujet de thèse. Afin d’avoir l’air intéressé, il levait les sourcils le plus haut qu’il pouvait, en étouffant vaillamment ses bâillements. Mais l’explication a été interrompue par un téléphone de ma mère. Mon ami en a profité pour se sauver au dépanneur. Qu’à cela ne tienne, j’ai tenté de débiter mon baratin à l’auteure de mes jours. Mais elle mourait plutôt d’envie de me raconter le dernier épisode de L’auberge du chien noir. Comme je suis un fils assez respectueux, après trois tentatives, j’ai renoncé à l’interrompre. (D’autant plus que l’épisode avait l’air vraiment bon.)

4) Reste l’idée d’aller écrire ailleurs. Sortir de mon marasme = sortir de mon bureau, m’installer dans un café. M’y voici. J’essaie de me concentrer. Mais l’excès de caféine me rend un peu fébrile. Et il me semble que le serveur me regarde avec des gros yeux. Je vais commander un déca.

Le lendemain matin, 9h00 – chez moi

Je n’ai pas dormi de la nuit. On dirait bien que le déca aussi me rend fébrile. J’ai été assis au café jusqu’à la fin de l’après-midi, j’ai dû en prendre au moins quatre. Peut-être que mon organisme ne reconnaît pas l’absence de caféine. Il reçoit les arômes du café et enregistre : fébrilité! Ce qui n’a pas aidé, c’est que mon vieux Chameau a décidé de venir me crier dans les oreilles à quatre heures du matin. Il devient de plus en plus gâteux. Ou bien l’esprit de ma co-directrice de thèse s’est faufilé jusqu’en lui. Ses miaulements semblaient me dire: «Lève-toi, fainéant, grouille-toi les neurones et va t’occuper DE TA THÈSE!»

Enfin, j’ai profité de mon insomnie pour tenter un collage désespéré : j’ai pris le début du travail de session de mon séminaire de recherche, j’y ai fait entrer de force des bouts de mon examen de synthèse, j’ai entrelardé le tout de nombreuses citations plus ou moins pertinentes, ça m’a donné une cinquantaine de pages bien tassées. Mon co-directeur de thèse n’a qu’à bien se tenir. Je serai fort, je serai serein, je vais le convaincre que ma thèse est sur la bonne voie.

Le même jour, 10h15 – à la bibliothèque, en sortant du bureau de mon co-directeur de thèse

Au moins, j’ai réussi à ne pas pleurer. En tout cas, pas tout de suite en entrant. J’ai attendu cinq bonnes minutes. Et, très franchement, ce serait tout à fait exagéré de parler de « sanglots ». J’avais la voix qui tremblait et je ravalais beaucoup, tout ça restait très digne. Et ce qui doit compter pour quelque chose: j’ai résisté à la violente impulsion de déchirer mon chapitre un et de le piétiner. C’est à peine si je l’ai lancé contre le mur. Quand même, ce n’est pas rien.

Mon co-directeur a été très encourageant. Après avoir ramassé le cadre qui était tombé sous le choc (une photo de sa famille : la vitre n’était même pas brisée!), il m’a fait une suggestion. Selon lui, je dois absolument prononcer une conférence, ça serait bon pour ma confiance. Justement, il y a des possibilités dans une grosse ville à quelques heures d’ici, et les musicologues locaux seraient sûrement ravis de me recevoir.

De prime abord, j’ai trouvé que c’était une bonne idée. Sur un coup de tête, j’ai même affirmé que j’utiliserais Power Point pour la première fois. Avec des extraits musicaux. Mais là, je suis devant mon ordinateur. Je ne sais pas par où commencer. Je me sens comme si je devais laver toutes les fenêtres de la Place Ville-Marie avec un petit mouchoir. Et revoici la goutte de sueur à la base de ma nuque… Du calme, je vais y arriver. Et pour commencer, je vais remplacer le déca par de la camomille.

Salutations thésardeuses,

Ton collègue,

Fou-thèse

16 octobre 2008

domingo, 26 de setembro de 2010

(Devaneios de uma manhã de insônia)


Nos últimos dias tenho ido contra minha natureza e acordado cedo, antes das 7 horas, às vezes por compromisso, mas na maioria das vezes por simples ansiedade. Mesmo hoje, um dia após o fim do concurso para professor na Universidade Estadual de Ponta Grossa e livre das leituras sem fim, perdi o sono junto com as primeiras claridades. E, mesmo cansado de ver letras, uma necessidade enorme de escrever algo bem pessoal foram meus primeiros pensamentos logo ao perceber que estava acordado, sem querer construir personagens, sem querer escrever em forma de conto, só escrever meus devaneios frutos desta insônia.
Li muitos artigos, capítulos de livros e mesmo livros inteiros sobre educação e educação musical para me preparar para o concurso e hoje finalmente não preciso mais pensar nisso. Posso andar na praia e não ficar pensando no sorteio dos temas do concurso. (Vale mencionar que os temas sorteados foram ótimos para mim, o ponto n°9 “Reflexões sobre a educação musical no Brasil e a música como componente curricular obrigatório nas escolas de educação básica” para a prova escrita foi bom pela amplitude da discussão e o ponto n°1 “Teoria e prática em disciplinas teórico-musicais: possibilidades para a formação no curso de Licenciatura em Música” para a prova didática foi excelente por se aproximar muito da minha própria prática docente). Fiz a prova escrita na sexta e a prova didática no sábado, ontem. Acho que ainda devo estar com as ideias a mil por hora devido às leituras e à forte elaboração exigida nas duas provas, pensar, escrever e falar seriamente sobre alguma coisa nos leva a lugares profundos, nos transforma, me sinto muito forte, revigorado, mas também com vontade de não pensar em nada, mas isso eu não consigo.
Hoje quero escrever, mas não muito. Só estou a fim de dar aquela blogada mesmo... Tipo, escrever para “meu querido diário”... Ah, como fiquei contente em saber que tive novos leitores do meu blog, meus queridos professores e também amigos Isaac e Zélia... Também confesso que fiquei um pouco sem jeito, afinal, aqui estão minhas impressões desprovidas de qualquer filtro, ou pelo menos pouquíssimos filtros, se levarmos em conta os dez mil filtros da polidez do ambiente acadêmico. Na verdade, fiquei lisonjeado!
Ontem no concurso me questionaram muito sobre o doutorado e essa manhã acordei também pensando muito na Sorbonne. Lembrei da imagem que construí numa conversa com a Cambacica lá em Paris. Pensamos juntos na Sorbonne, Paris IV, como um “grande pulmão” no centro da cidade. Como essa universidade é primordialmente a casa das ciências humanas, das “humanidades”, pensamos e acreditamos ser até mesmo uma casa para “a Humanidade”! A Sorbonne, com suas dezenas e dezenas e dezenas de seminários semanais em Música, Literatura, Filosofia, Psicologia, Sociologia, Educação, Linguística, que acontecem quase o ano inteiro, é um verdadeiro pulmão que oxigena Paris. Imaginamos aquele lindo prédio bem no meio da cidade como um órgão para a saúde das ideias deste ser complexo, que é a sociedade, nós, mulheres e homens e nosso meio. Fiquei pensando na beleza que é uma instituição como a Sorbonne, tão grande, tão real, funcionando, pública, aberta, uma linda academia, uma linda caverna dos saberes humanos, um verdadeiro tesouro da Humanidade.
Também pensei hoje nos meus seminários do doutorado e tantos outros que acompanhei do mestrado da Sorbonne. Essa manhã fiquei aqui ouvindo as náiades de Itapema, matutando sobre a diversidade de gente que aparecia para falar nos seminários, gente de todos os cantos, de todos os sotaques. Fiquei pensando que essa diversidade organizada em debates é maravilhosa e tenho esperança que até já possa ser um reflexo de nossa época. Um amor e respeito à humanidade inteira, um senso de irmandade, para além de laços de espécie, laços de habitantes do mesmo planeta, que possamos começar a nos ver mesmo como raridades vivas, e que apesar de nossos socos e grunhidos nós conseguimos olhar o céu com sonhos habitados...
Não posso não me emocionar ao imaginar os primeiros lampejos profundos do ser! Aquele homem de cócoras ainda com pedras e paus, nos primeiros anos na companhia do fogo, olhando as estrelas e se enxergando abaixo delas! Aqueles seres incríveis de Lascaux e Altamira! Como já andamos desde nossos amados antepassados, esses seres distantes são nossos pais, mas também como ainda somos tão parecidos, como ainda estamos no abismo... Ai que abismo... Que abismo... Que doce abismo nos encontramos, ser-estamos, ÊTRE - TO BE - SEIN, que doce abismo, que doce montanha, que cheiroso mar, árvores e campos, terra, que fomos parar, estando correto ou não a teoria sobre as infinitas variáveis de uma matéria eterna!
Tenho muita esperança na nossa época, que essa aproximação da diversidade seja um passo à irmandade e ao amor. Hoje acredito que o amor à humanidade sistematizado desta maneira, pela aproximação da diversidade, todos de mãos dadas, pode suprir uma lacuna vital nos anseios do homem. Pode suprir e já supre totalmente, pelo menos no meu caso, certamente do meu orientador, e certamente de muitos outros seres habitados pelos céus do presente. Acredito que estas são as crenças coletivas discutidas em lugares como a Sorbonne, como em tantas outras boas universidades do mundo. Lugares de humanos que se arrepiam e se emocionam com sua descendência longínqua, entendem e amam as conquistas das ideias e dos pensamentos até aqui. Precisamos continuar nos emocionando assim, pelo amor e esperança, pela beleza intrínseca à raridade da vida.
Os últimos 200 anos têm sido especialmente movimentados na humanidade. Até cerca de 150 anos atrás éramos felizes e esperançosos na concepção de uma providência divina, assim ela nos foi ensinada eterna, então estudávamos filosofia de mãos atadas, ou seja, fazíamos teologia. Depois acreditamos na nação, na bandeira, no hino, na língua pátria, e assim a nação também nos foi ensinada como eterna. Isso tudo é inexoravelmente diluído aos poucos e dá lugares às novas crenças. Em lugares como a Sorbonne eu acho que isso já está acontecendo. E onde eu estiver isso com certeza estará acontecendo, em cada frase que falo ou escrevo, em cada olhar, abraço, sorriso ou em cada sonho de minha flauta. Minha esperança é que acreditemos na irmandade, não somente entre nossa espécie, na irmandade com tudo que está ao nosso redor, até mesmo na irmandade com as estrelas, com o tempo! Afinal, como habitamos também somos habitados!
Quando falamos em instituições e sociedade contemporânea, precisamos de maneira indelével pensar em larga escala e assim também somos obrigados a pensar em educação. Hoje acredito que pela educação chegaremos onde quisermos, na arte, na natureza que nos cerca e habitamos e fazemos parte, nos pensamentos complexos e na irmandade, pela educação chegaremos na felicidade coletiva e na não violência.
Só para encerrar com uma piadinha... Está claro para mim que em uma sociedade sem educação, alguém como Tiririca continuará sendo chamado de artista e alguém como Alexandre Pato será um gênio. Depois dessa preciso andar na areia... Beijo me liga...


Leandro Gaertner
Itapema, 26 de setembro de 2010.

Imagem: “Rooms by the sea” de Edward Hopper.

terça-feira, 14 de setembro de 2010

~ O Monge Celibatário ~


Por uma das janelas de um antigo mosteiro construído no alto dos rochedos, um monge observa a plebe que caminha lá longe na areia da praia. São pequenos pontos sombreados que andam apressados de um lado para o outro até desaparecerem atrás do morro, lá onde estão os campos cultivados. Alguns ainda se perdem entre as casas do vilarejo, que estica seus braços de pedra e lama até muito próximo do mar. Muito longe, no limite do que os olhos podem enxergar, mostrando-se entre a fina camada da poeira das ondas, montanhas verdes avançam mar adentro e abraçam a baía do mosteiro.
O monge apóia e descansa os olhos na linha do horizonte e vê tons de rosa, os mais ricos azuis e respira fundo aquele ar salgado. Sonha nostálgico com uma aventura num barco que tentaria chegar até o fim do oceano. Quem sabe ainda nestes dias mais alguém apareça em busca de seus conhecimentos e então poderá falar de figueiras e outras árvores, dos passarinhos, de viagens e da música.
*
Em trajes rotos, num marrom acinzentado, desce devagar os estreitos degraus até as ruas do vilarejo. Caminha compassado, muito lentamente e quase incógnito, pelo gentil movimento dos habitantes. Escuta os sons dos feirantes, dos saltimbancos, das sinetas, dos velhos de braços cruzados e encostados, sentados no chão. Algumas lindas donzelas ainda com cheiro de leite, outras já exalando jasmim, saltitam exibindo seus cachos e quadris recém torneados. Elas olham de soslaio para dentro da taverna, espiam sorrateiras os que saem da casa do joalheiro, falam coisas leves ao mensageiro que corre atarefado. Meninos brincam na porta e esperam os gritos da mãe gorda. Então ela aparece; as pernas inchadas e venosas, uns fios, cerdas, abaixo do queixo, com um pequeno ranhento chorando, no balanço, entre um pano imundo e as dobras do braço.
O monge em sandálias de couro caminha rumo ao depósito de valores para ver se a ajuda do Papa já havia chegado. Passa por um trabalhador carregado de cordas e o cumprimenta. Na rua, entre os animais e as pessoas, entre um pensamento e outro insinuam-se cheiros de pão e de flores vindo das casas. O pensamento então entra neste outros mundos ao lado e espia a tranquilidade aparente.
Antes que o dia termine, o monge retoma o caminho dos rochedos, passando pelo sinuoso caminho até os degraus de pedra gasta. Sobe paciente até o isolado mosteiro com as cores e os sons do vilarejo em redemoinho na memória. Quantos sabores não provara? Sobe ao encontro dos textos, da flauta e do silêncio.

Caro leitor. Esta seria a descrição de um monge celibatário nas últimas estações de um feudo medieval? Ledo engano!

Este monge sou eu em Itapema.


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Imagem: "Le Château des Pyrénées" de R. Magritte (1959)

Itapema, 14 de setembro de 2010.
Leandro Gaertner